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« Il y a deux façons de vivre son corps, explique le psychanalyste J.-D. Nasio. Soit en l’oubliant, et là j’identifie mon corps à mon être et je me dis que “je suis mon corps” ; soit en pensant à lui, et là je tiens mon corps pour mon bien le plus précieux, et je me dis que “j’ai un corps”. »

Plus concrètement, cela signifie que lorsque si nous avons conscience d’avoir un corps, un « maître souverain », comme le définit le psychanalyste, qui a le pouvoir de prolonger ou d’arrêter notre vie, alors nous pouvons le traiter avec tous les égards qu’il mérite.

« La santé, c’est la vie dans le silence des organes. » René Leriche (Chirurgien).

Le bien-être est une douce alchimie, que chacun d’entre nous peut atteindre et qui passerait par différentes dimensions :

• La dimension intellectuelle et culturelle qui inclut toutes formes d’apprentissage, d’accès à l’éducation et qui encourage les activités mentales créatives et stimulantes.
• La dimension physique qui favorise les activités physiques propices au développement d’un corps et d’un esprit sains.
• La dimension personnelle qui se concentre sur les relations avec les autres, en offrant des possibilités d’intimité et de plaisir de la vie.
• La dimension émotionnelle qui reconnaît la conscience et l’acceptation. Pour cette raison, le bien-être psychosocial est en relation avec la réalisation de soi.
• La dimension sociale qui prévoit un engagement dans la communauté au sens large, permettant aux personnes de mettre leurs idées et leurs compétences au service de la société.
• La dimension environnementale et écologique qui nous permet de travailler à la préservation de la planète pour les générations futures et essayer de réduire notre impact sur la planète.

Il est connu que de voir le bon côté des choses est un facteur de bien-être et donc de santé mentale. Sans doute parce que dopant et stimulant, cet état d'esprit conforte l'idée que l'action aide à surmonter les difficultés et peut l'emporter sur la passivité et le fatalisme. « C'est en fait, un antidote au sentiment d'impuissance, source de stress et d'anxiété », d’après le Dr Braconnier.

Agir plutôt que subir. C'est sans doute la raison pour laquelle les optimistes auraient une plus grande faculté à contrôler leur niveau de stress, comme l'affirme une étude canadienne publiée dans le Journal of Health Psychology. Avec en prime des bienfaits incontestables sur l'organisme. L'optimisme contribue à éviter la survenue de maladies cardio-vasculaires. Moins stressés que leurs congénères, les adeptes du positif ménagent leur tension artérielle et adopte une meilleure hygiène de vie. Ils s'adonnent moins au tabac, à l'alcool et aux drogues et sont plus enclins à pratiquer des exercices physiques. De fait, ils protègent leur cœur alors qu'à l'inverse, de nombreux travaux montrent que le pessimisme et la dépression exposent plus sûrement aux maladies cardiaques.

L’exercice physique peut être très bénéfique pour la santé physique et pour la santé mentale. Il a été démontré que l’exercice réduit les niveaux de dépression, d’anxiété, de stress et procure également un sentiment d’accomplissement qui améliore l’humeur. Être actif est une façon d’avoir un mode de vie sain.

Pour fonctionner de façon optimale, l’organisme a besoin de tous les nutriments essentiels en quantité adéquate. L’alimentation industrielle moderne ne remplit pas ce rôle. Elle crée des déséquilibres importants à l’origine de carences de toutes sortes en macroéléments, oligoéléments, vitamines, etc. Pour bien nourrir son corps, il convient de lui apporter les précieux nutriments dont il a besoin via des aliments sains et naturels, c’est-à-dire les moins transformés possible, et en évitant les excès.

Afin de cultiver son bien-être, il est essentiel de s’accorder régulièrement des périodes de répit, des moments rien qu’à soi pour se faire plaisir : sport, massage, mise en beauté, loisirs créatifs ou culturels, échanges amicaux… Et surtout de déstresser : relaxation, méditation, Pilate, yoga, thérapie cognitive et comportementale…